search

Accueil > Formations & Diplômes > Post-Bac > ONISEP - Parcours Sup n°32

ONISEP - Parcours Sup n°32

lundi 12 février 2018, par MSLP-Dijon (Webmestre)

Créée en 2010 à l’initiative de la délégation régionale de l’Onisep Bourgogne et du SAIO, cette lettre numérique est dédiée aux équipes éducatives, aux élèves et à leurs familles. À votre service, cet outil vous apporte des chiffres, des informations pratiques, des pistes de réflexion pour favoriser le « passage » entre le lycée et l’enseignement supérieur.

Depuis 6 ans, ce projet est porté par de nombreux acteurs de l’Éducation nationale : inspecteurs, chefs d’établissement, professeurs, professeurs documentalistes, professionnels de l’orientation, chargés de communication, …
Si vous souhaitez enrichir ce document en nous apportant votre expertise ou votre témoignage, n’hésitez pas à nous contacter via : parcours-sup-dijon@onisep.fr

A télécharger : Parcours Sup n°32 - Janvier 2018

A lire directement sur le site ONISEP

EDITO : L’orientation, les métiers et la mixité ?

À l’école, on sait que les filles réussissent mieux mais qu’à résultats et caractéristiques sociales équivalents, elles vont moins souvent que les garçons opter pour les choix scolaires les plus rentables. Les différences d’orientation sont autant, le fait des « choix » opérés par les garçons que par les filles : la filière scientifique du baccalauréat général, par exemple, est celle privilégiée par les filles et les garçons, mais de manière beaucoup plus exclusive par ces derniers, qui s’orientent très rarement vers les filières littéraires.

Si les femmes sont plus diplômées que les hommes, elles ne sortent pas des mêmes filières de formation et rentabilisent moins bien leurs diplômes aussi !
Sur le marché du travail, les femmes accèdent moins souvent aux postes dirigeants : « le plafond de verre ». Elles sont limitées à un nombre plus restreint de secteurs d’activité et sont moins rémunérées : 47 % des femmes se concentrent dans 10 familles professionnelles sur 86 dont le soin, la santé et le tertiaire. Leurs trajectoires professionnelles sont plus souvent marquées par le chômage, les interruptions d’activité ou le temps partiel. Au plafond de verre s’ajoute le « plafond de mère » car la maternité peut également être un frein à la carrière des femmes.
On se rend donc bien compte qu’un certain nombre de stéréotypes sexués peuvent influencer les choix d’orientation des uns et des autres. Ces représentations expriment des inégalités en matière de sentiment de compétence et de confiance en soi. On ne s’autorise pas à aller dans certaines filières de formations ou métiers par exemple (garçons ou filles).

L’école a un rôle à jouer pour accompagner les élèves vers des orientations choisies et libres de tout stéréotype de genre. C’est le sens de toutes les actions et dispositifs qui sont proposés aux établissements scolaires par le ministère de l’Education nationale et les académies.

Laurence Guillet, Chargée de mission académique égalité filles-garçons et prévention des discriminations