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GMSIE - Foire aux questions 2017

dimanche 11 mars 2018, par MSLP-Dijon (Webmestre)

Cette foire aux questions permet de donner des éléments de réponse aux différentes questions posées lors des journées GMSIE.

Expérimentation « STS »
● Un élève inscrit en baccalauréat professionnel dans l’académie de Dijon effectue une demande en BTS, hors académie. Est-ce que l’avis du recteur sera pris en compte ? Et réciproquement, si un élève extérieur à l’académie de Dijon effectue une demande pour un BTS dans l’académie de Dijon, qu’en sera-t-il ?
Eléments de réponse : cette expérimentation n’est pas généralisée à l’ensemble du territoire national et, de ce fait, les mesures prises dans l’académie de Dijon ne sont pas nécessairement toutes transférables. Toutefois, cette expérimentation concerne la région académique Bourgogne – Franche Comté et les avis sont donc applicables d’une académie à l’autre.


● Si le nombre d’élèves ayant un avis favorable du conseil de classe est supérieur au nombre de place offerte en BTS, sur quel critère le recteur fera-t-il son choix ?
Eléments de réponse : une commission a été créée pour étudier l’ensemble des situations et faire en sorte que les avis des conseils de classe soient respectés.


● Comme ce ne sont plus les établissements d’accueil qui décident « via APB » du recrutement, qui va répartir les élèves dans les établissements ? Et si beaucoup d’élèves demandent un même établissement comment vont être sélectionnés les candidats ?
Eléments de réponse : les élèves formulent un voeu pour une formation spécifique et non pour un établissement. L’avis favorable correspond donc à un avis pour une poursuite d’étude dans une formation et non dans un établissement déterminé. Il pourra donc arriver qu’un élève soit admis à suivre la formation dans un établissement qui n’était pas précisément celui qu’il avait imaginé au préalable.


● Les élèves qui obtiennent le baccalauréat avec mention BIEN sont-ils toujours admis d’office en BTS ? Cette disposition disparaît-elle avec l’expérimentation « avis favorable » ?
Eléments de réponse : oui. Cette disposition n’est pas remise en question par le dispositif expérimental.


PPCR
● Un professeur au 10ème échelon bénéficiera-t-il du troisième rendez-vous carrière pour un accès à la hors classe ? Devra-t-il en faire la demande ?
Eléments de réponse : non, le professeur n’a aucune demande à faire pour bénéficier d’un rendez-vous de carrière. Pour rappel, il y a trois rendez-vous de carrière prévus. À l’issue des deux premiers rendez-vous de carrière (des sixième et huitième échelons), les agents peuvent bénéficier d’un gain d’un an sur la durée de l’échelon. Le troisième rendez-vous de carrière sert également à déterminer le moment plus ou moins précoce de passage à la hors-classe. Il peut se tenir dès le neuvième échelon.


● Un professeur en attente de passage au grand choix au 1er septembre 2017, pourrait-il bénéficier de l’ancienne évolution ? Qu’en est-il des notations administrative et pédagogique, bloquées ?
Eléments de réponse : durant une période de transition, les notes pédagogique et administrative des agents qui n’ont pu bénéficier d’un rendez-vous de carrière seront conservées. Les situations seront étudiées de façon distincte lors des CAPA.


● Est-ce-que le PPCR met fin aux inspections "classiques" cette année ? Pour les années à venir ?
Eléments de réponse : il ne s’agit pas de réduire le PPCR aux seuls rendez-vous de carrière.
L’un des objectifs principaux du PPCR est l’accompagnement des agents. De ce fait, un accompagnement individuel ou collectif sera proposé et généralisé dans les années à venir.


● Concernant le RDV de carrière, qu’en est-il exactement du « calendrier » ?
Eléments de réponse : une circulaire académique a été transmise par le DRH à tous les agents pour définir précisément le déroulé des RDV de carrière.


● Dans le cadre des RDV de carrière, une phase préparatoire est prévue avant chaque inspection. Quels seront les documents à fournir ?
Eléments de réponse : afin de préparer ces temps de rencontre, un « guide du rendez-vous de carrière » est disponible sur le site du Ministère à l’adresse suivante : www.education.gouv.fr/cid118572/rendez-vous-de-carriere-mode-d-emploi.htm.
L’annexe 4 de ce document, appelée « document de référence de l’entretien » a pour objectif de servir de conducteur pour les entretiens professionnels. Si l’agent le souhaite, il a la possibilité de le renseigner et, le cas échéant, de le remettre avant ou lors du ou des entretiens.

Concernant plus spécifiquement l’observation en classe, l’agent peut préparer un dossier contenant notamment une présentation de la séquence du jour et sa place dans la progression et plus généralement tout document susceptible de mettre en valeur l’enseignement dispensé (devoirs, CCF, progressions, travaux particuliers avec les élèves, activités incluant l’usage des outils numériques et logiciels…).


● Un personnel en classe normale peut-il accéder directement à la classe exceptionnelle ou doit-il être au troisième échelon de la hors classe comme initialement prévu ?
Eléments de réponse : Deux viviers distincts sont identifiés pour l’accès à la classe exceptionnelle :

- premier vivier : les personnels enseignants, d’éducation ou psychologues qui, ayant atteint au moins le troisième échelon de la hors classe, justifient, à la date d’établissement du tableau d’avancement, de 8 années accomplies dans des conditions d’exercice difficiles ou d’exercice de fonctions particulières. Ces conditions et fonctions sont désignées ci-après sous le terme générique de « fonctions ». La liste de ces fonctions est fixée par arrêté du ministre chargé de l’éducation nationale.
- second vivier : dans la limite de 20 % du contingent annuel des promotions, les personnels qui, ayant atteint le dernier échelon de la « hors classe », ont fait preuve d’une valeur professionnelle exceptionnelle.

 

ISS et CCF
● Sur les fiches de paie, une collègue ne perçoit pas l’ISS alors qu’elle fait passer des CCF. Est-ce normal ? A qui doit–elle s’adresser ? Que représente exactement cette indemnité ?
Eléments de réponse : par décret du 27 avril 2015 une indemnité de sujétion spéciale (ISS) pour la voie professionnelle est entrée en vigueur à la rentrée 2015. Ce décret crée une indemnité reconnaissant les charges particulières en matière de préparation des cours, d’évaluation et de suivi des élèves auxquelles sont confrontés :


- les enseignants assurant un service dans les classes de première et de terminale de la voie professionnelle ainsi qu’aux enseignants des classes préparant à un certificat d’aptitude professionnelle.
- les enseignants d’éducation physique et sportive assurant un service dans les classes de première et de terminale des voies générale, technologique ou professionnelle.


Les enseignants concernés doivent assurer au moins six heures d’enseignement devant les classes précitées.
Le montant annuel de cette indemnité était de 400 € pour l’année 2017. Ce sont les établissements qui doivent saisir cette indemnité, le paiement s’effectue le mois suivant.


Certification intermédiaire / CCF
● Sur quels programmes porteront les épreuves de mathématiques/sciences physiques et chimiques dans le cadre de la certification intermédiaire ? seulement ceux de première professionnelle ? ou bien ceux de seconde et première professionnelles ?
Eléments de réponse : le programme à appliquer est celui de la certification intermédiaire. C’est à dire celui du CAP, ou celui du BEP associé.


● À quelle période doivent se dérouler ces épreuves : premier ou deuxième semestre ?
Eléments de réponse : le programme à appliquer est celui de la certification intermédiaire. C’est à dire celui du CAP, ou celui du BEP associé.

● Les grilles « jury » n’étant vraisemblablement pas utilisées lors des commissions en fin d’année, est-il toujours nécessaire de les compléter et les tenir à disposition, dans chaque établissement ?
Eléments de réponse : les grilles restent en vigueur et sont encore utilisées dans la plupart des jurys d’examen. Il convient donc de les compléter et de les tenir à disposition du président du jury le cas échéant.

● Une seule épreuve de 45 minutes étant prévue lors de la certification intermédiaire, devons-nous ramener la notation de la grille nationale d’évaluation sur 20 ?
Eléments de réponse : la note finale étant sur 20 points, celle-ci peut aussi bien être définie avant qu’après la passation de l’épreuve.

● Nombreux sont nos élèves qui ont une calculatrice graphique sans mode examen…. Doivent-ils obligatoirement se munir d’une calculatrice « mode examen » pour les CCF à compter de la session 2018 ?
Eléments de réponse : il a été décidé, pour la session 2018, de reporter l’application de la circulaire n° 2015-178 du 1er octobre 2015 relative à l’utilisation des calculatrices électroniques aux examens et concours de l’enseignement scolaire, au diplôme de comptabilité et gestion (DCG), au diplôme supérieur de comptabilité et de gestion (DSCG), au diplôme d’expertise comptable (DEC) et au brevet de technicien supérieur (BTS). Tous les candidats composeront dans les mêmes conditions qu’à la session 2017 et avec l’équipement de leur choix. Les candidats qui disposent d’une calculatrice avec mode examen ne devront pas l’activer le jour des épreuves.

● Pour le baccalauréat professionnel « métiers de la sécurité », la certification intermédiaire est le CAP. Les élèves ont des cours en sciences en seconde mais plus d’heures attribuées en première. Avec la disparition des épreuves de CI en seconde, les collègues demandent comment ils doivent faire pour les sciences. Autrement dit, y-a-t ’il toujours une épreuve de sciences à passer pour la certification intermédiaire CAP ? Si oui, doit-elle obligatoirement se passer en première – alors qu’ils n’ont plus de cours de sciences – ou peut-on imaginer qu’ils passent cette épreuve en fin de seconde ?
Eléments de réponse : les candidats qui passent le diplôme en formation initiale (c’est-à-dire qu’ils suivent une formation dont l’aboutissement est le CAP) passent les mathématiques avec des sciences physiques et chimiques.
Les candidats qui passent le diplôme en tant que diplôme intermédiaire d’un bac pro passent les mathématiques sans sciences physiques et chimiques. Dans ce cas, il n’est donc pas nécessaire de dispenser un enseignement des sciences physiques et chimiques.
Cette consigne avait été communiquée par un courrier transmis aux chefs d’établissement concernés.

● La grille nationale stipule qu’il ne peut avoir au maximum que 2 appels en mathématiques. Or, comme il est demandé que la partie TIC se fasse en présence du professeur, il apparaît que pour la certification intermédiaire le nombre de 2 appels est peut-être limitant : un appel pour une démarche d’investigation donne ensuite qu’un appel pour la partie TIC. Ne faudrait-il pas laisser la possibilité comme en sciences physiques de faire 3 appels ?

Eléments de réponse : le cadrage étant national, il ne peut être adapté au niveau académique.
Toutefois, on peut imaginer qu’un appel permette d’évaluer plusieurs compétences et pas uniquement celles dédiées aux TIC. Cette stratégie permettra de maintenir le nombre de deux appels et d’évaluer la démarche expérimentale et l’utilisation des TIC.

● Dans l’arrêté du 11 juillet 2016, il est noté : « l’évaluation est conçue comme un sondage probant sur des capacités mentionnées dans le référentiel. Elle comporte un ou deux exercices avec des questions de difficulté progressive ». L’interprétation du mot « exercice » demande une précision : « exercice = situation problème » ou « exercice = partie différente ». Du fait du sondage probant, est-il possible de traiter une situation problème (thématique) en la déclinant en 3 parties séparées ou faut-il se limiter à 2 parties ?

Eléments de réponse : il convient de respecter le nombre d’exercices stipulé dans l’arrêté, soit deux exercices. Toutefois, un exercice peut effectivement comporter plusieurs parties distinctes.


● Dans l’Arrêté du 11 juillet 2016, il est noté : « instructions complémentaires pour l’ensemble des types d’épreuves (contrôle en cours de formation ou épreuve ponctuelle). Le nombre de points affectés à chaque exercice est indiqué sur l’énoncé de la situation d’évaluation ». Lorsque l’on décompose un sujet en 2 ou 3 parties différentes il faut préciser les points attribués pour chaque partie ? Pour le moment, cela n’est pas le cas dans la majorité des sujets proposés.

Eléments de réponse : seul le nombre de points affecté à chaque exercice est précisé sur le sujet. S’il comporte plusieurs parties, il n’est pas demandé de le détailler sur le sujet.
 

● Concernant l’appréciation du niveau d’acquisition dans la grille de notation, nous n’avons rien retrouvé sur le nombre de niveaux. L’année dernière, je crois qu’il était demandé de ne pas dépasser les 4 niveaux. Est-ce que c’est toujours d’actualité ou est-il envisageable d’avoir 5 niveaux d’acquisition ?

Eléments de réponse : aucune consigne n’a été donnée à ce sujet. Toutefois, il convient de privilégier un nombre de niveaux d’acquisition pair pour éviter de retrouver de façon trop systématique une évaluation « moyenne » ne permettant pas de trancher.


Sujets DNB / troisième « prépa pro »
● Les éléments de programme en mathématiques et sciences physiques présentés dans le diaporama comme exclus des sujets sont-ils les seuls ?
Eléments de réponse : cette liste est définie et n’a pas lieu de connaître un aménagement ultérieur. Il est important de comprendre que cette restriction n’est valable que pour la session 2017 du DNB.

● Quelles sont les modalités du contrôle en cours de formation en mathématiques pour les élèves de troisième « prépa pro » qui passent le CFG ?
Eléments de réponse : il convient d’abord de rappeler que les élèves de troisième « prépa pro » ont vocation à préparer le DNB série professionnelle. La passation du CFG ne saurait être généralisée. À compter de la session du mois de juin 2017, le certificat de formation générale (CFG) garantit une « maîtrise satisfaisante » des connaissances et des compétences attendues en fin de cycle 3 telles que fixées par les programmes d’enseignement. Il valide aussi l’aptitude des candidats à utiliser les outils de l’information et de la communication ainsi que leur capacité à évoluer dans un environnement social et professionnel. Il s’adresse notamment aux élèves des enseignements généraux et professionnels adaptés.
 

Evaluation par compétences
● Des collègues de professionnel (en sanitaire et social) évaluent leurs élèves uniquement par compétences et codes de couleurs. Cette pratique va-t-elle bientôt concerner les mathématiques/sciences ?
Eléments de réponse : de nombreuses pratiques existent et sont expérimentées y compris pour l’enseignement des mathématiques et des sciences, mais aucune généralisation n’est prévue pour l’instant.


Bac pro « MAVELEC »
● Où trouver les informations sur les programmes de sciences communs aux enseignements professionnels ?
Eléments de réponse : les informations relatives aux programmes sont disponibles sur le site du Ministère à l’adresse :
http://eduscol.education.fr/sti/formations/bac-pro-systemes-electroniques-numeriquessen#referentiel

● Existe-t-il une directive institutionnelle, un document de cadrage relatif à la mise en oeuvre de l’enseignement des sciences pour cette spécialité ?
Eléments de réponse : de nombreuses ressources sont disponibles en ligne à cette même adresse.